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Certaines villes chinoises assouplissent les mesures relatives au COVID-19

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Photo d'archives - ZhongShan, Chine - 29 janvier 2020 : Tout le monde porte un masque pour éviter le virus COVID-19 dans un marché chinois. Crédit image : 罗 宏志 / 123rf

Les villes chinoises géantes de Guangzhou et de Chongqing ont annoncé un assouplissement des restrictions relatives au COVID mercredi dernier, un jour après que des manifestants dans le sud de Guangzhou aient affronté la police dans le cadre d'une série de protestations contre les restrictions les plus strictes au monde en matière de coronavirus. www.medscape.com/viewarticle/984819?src=wnl_edit_tpal&uac=398271FG&impID=4939977&faf=1

Les manifestations, qui se sont étendues au cours du week-end à Shanghai, Pékin et ailleurs, sont devenues une démonstration de défiance publique, sans précédent depuis l'arrivée au pouvoir du président Xi Jinping en 2012.

La ville de Chongqing, dans le sud-ouest du pays, va autoriser les contacts étroits des personnes atteintes du virus COVID-19, qui remplissent certaines conditions, à rester en quarantaine chez eux, a déclaré un responsable de la ville.

La ville de Guangzhou, près de Hong Kong, a également annoncé un assouplissement des restrictions, mais compte tenu du nombre record de cas dans tout le pays, il semble peu probable qu'un revirement majeur se produise dans le cadre de la politique chinoise du " zéro COVID ".

Certains manifestants et experts étrangers en matière de sécurité estiment que le décès, mercredi dernier, de l'ancien président Jiang Zemin, qui a dirigé le pays pendant une décennie de croissance économique rapide après la répression de Tiananmen en 1989, pourrait devenir un nouveau point de ralliement pour la contestation après trois ans de pandémie.

L'héritage de Jiang a fait l'objet de débats sur les groupes Telegram des manifestants, certains affirmant qu'il leur donnait une raison légitime de se rassembler.

En annonçant la levée des mesures de confinement dans certaines parties de Guangzhou, une ville durement touchée par la récente vague d'infections, les autorités n'ont pas mentionné les protestations, et le quartier où les violences de mardi ont éclaté est resté sous contrôle strict.

Dans une vidéo de ces affrontements postée sur Twitter, des dizaines de policiers anti-émeutes, vêtus de combinaisons de protection blanches et tenant des boucliers sur la tête, avancent en formation sur ce qui semble être des barrières de confinement arrachées, alors que des objets leur volent dessus.

La police a ensuite été vue en train d'escorter une rangée de personnes menottées.

Le gouvernement de Guangzhou n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Le China Dissent Monitor, géré par l'organisation Freedom House, financée par le gouvernement américain, estime qu'au moins 27 manifestations ont eu lieu en Chine entre samedi et lundi. Le groupe de réflexion australien ASPI a estimé que 43 manifestations avaient eu lieu dans 22 villes.

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